GENESERINE 3, solution buvable, gouttes, flacon de 30 ml
Retiré du marché le : 30/01/2019
Dernière révision : 30/04/2015
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : EISAI
Traitement d'appoint des troubles dyspeptiques chez l'adulte et chez l'enfant. En pédiatrie, utilisé chez les enfants dans les dyspepsies, colite et constipation.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les cas suivants :
· Hypersensibilité connue à l'éséridine ou à l'un des constituants.
· En association avec le sultopride (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
A utiliser avec prudence en cas de :
· Asthme sévère.
· Broncho-pneumopathie obstructive.
· Bradycardie sévère.
Ce médicament contient 9,5% (V/V) soit 0,075 g d'éthanol (alcool)/mL (soit 30 gouttes). L'utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que insuffisants hépatiques ou les épileptiques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'Eséridine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.
Allaitement possible avec surveillance de l'enfant et arrêt du médicament ou de l'allaitement en cas de symptômes anormaux.
Il convient de prendre en compte le risque lié à l'association d'un médicament à action atropinique (imipraminiques, neuroleptiques phénothiaziniques, antispasmodiques, certains antihistaminiques H1…) chez un patient traité par anticholinestérasique. Outre la possible diminution de l'effet thérapeutique de ce dernier, l'interruption brutale du traitement atropinique expose au risque de dévoiler alors les effets muscariniques du parasympathomimétique avec symptomatologie de type « crise cholinergique », pouvant se manifester notamment par des convulsions.
AUTRES MEDICAMENTS ANTICHOLINESTERASIQUES
Il convient de prendre en compte l'association d'un médicament anticholinestérasique, donné dans une indication telle que la myasthénie ou l'atonie intestinale, à un autre anticholinestérasique donné dans la maladie d'Alzheimer, en raison d'un risque d'addition des effets indésirables de type cholinergique, notamment digestifs.
AUTRES BRADYCARDISANTS
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des anticholinestérasiques… etc.
+ Sultopride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants). Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
Associations à prendre en compte
+ Pilocarpine
Risque d'addition des effets indésirables cholinergiques, notamment digestifs.
+ Suxaméthonium
Risque d'allongement du bloc moteur, majoré en cas de déficit partiel en pseudocholinestérase.
Voie orale.
Adulte : 30 à 45 gouttes, 3 fois par jour, à prendre de préférence 1/2 heure avant les principaux repas.
Enfant : à apprécier selon l'âge et le poids.
10 à 30 gouttes par jour en plusieurs prises;
à partir de 10 ans: progressivement jusqu'à 30 gouttes 2 à 3 fois par jour.
Nourrisson : 10 à 20 gouttes par jour en plusieurs prises.
Nouveau-né : 5 gouttes par jour.
Durée de conservation :
5 ans.
Précautions particulières de conservation :Pas de précautions particulières de conservation.
Sans objet.
L'absorption de doses suprathérapeutiques entraîne un syndrome muscarinique (myosis, bradycardie, hypersalivation) et justifie l'administration d'atropine (0,25 mg par heure jusqu'à sédation des troubles).
Classe pharmacothérapeutique:PARASYMPATHOMIMETIQUE ANTICHOLINESTERASIQUE DIGESTIF
Code ATC:N07AA.
(A: appareil digestif et métabolisme).
De nombreuses études ont montré la diminution du tonus vagal chez les patients présentant une dyspepsie.
Par son effet inhibiteur de la cholinestérase, l'éséridine renforce le tonus vagal, notamment dans la sphère digestive, dont la motricité et les fonctions sécrétrices sont stimulées par le nerf vague.
L'éséridine entraîne une activité anticholinestérasique plasmatique significative qui apparaît dès la trentième minute après l'absorption et se poursuit jusqu'à la troisième heure.
L'absorption de l'éséridine est rapide.
Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout de 30 minutes.
La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 30 minutes.
Sans objet.
Sans objet.
Pas d'exigences particulières.
Liste I.
Absence d'information dans l'AMM.
30 ml en flacon.